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MILES DAVIS OU LE COUCOU DE MONTREUX

Mise en Scène : Alexis DESSEAUX Avec Ronald BAKER Jean Yves R LEMOINE

 

Deux acteurs vous transportent dans l'univers de Miles Davis, sa musique, ses combats, le racisme, la boxe.

C’est une traduction d’un texte sensible qui raconte la rencontre au festival de Montreux du trompettiste Miles Davis avec un Norvégien, propriétaire d’une casse et qui va devenir son chauffeur, alors que ce dernier n’aime pas sa musique. C’est une façon différente de parler de la superstar de la trompette, de la musique en général, de la condition des Noirs Américains et montrer qu’issus d’univers différents, nous sommes tous les mêmes. Par un pur hasard, nous sommes aussi dans la trentième année de la disparition de Miles Davis.

 

La richesse et la surprise d’une rencontre inoubliable. En effet, quelle relation pleine de dissemblances peut permettre la réunion d’un musicien pétri de talent, en réinvention permanente et Steinar, ce « casseur » de voitures, ce froisseur de taule qui vit, l’air de rien, sans rien demander si ce n’est à sa femme, dans ce pays tout là-haut qui est la Suède. Il faudra plus que la compression des matières pour se rendre compte que tous les chemins mènent…à la conscience.

La perception de cette rencontre pour l’un et l’autre, nous donne toute la lumière pour constater la solitude du plein comme du vide, du blanc comme du noir, du riche comme du pauvre, du conditionnement naturel comme de l’élévation spirituelle.

Miles souffle dans sa trompette comme dans sa vie en la modulant, comme l’on souffle sur des braises pour leur donner de l’éclat ou essayer de les ranimer, le tout avec beaucoup de talent et d’élégance. Steinar, lui, rafistole la matière pour restaurer du volume ou pour le compresser et l’anéantir.

A chacun son temps, son rythme, sa mesure…

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